On donne une bonne appréciation du livre, mais on décrit le colonel de manière désinvolte. Ce n'était pas sûrement un enfant de coeur, loin de là. Cependant, il n'avait pas tous les torts. Il a travaillé très fort pour mousser la carrière d'Elvis, bien que cela le servait avant tout. Il a fait de l'argent, car Elvis en a fait. C'est ce que je retiens du livre. Parker a pris des décisions douteuses, mais combien de jeunes vedettes masculines des années 50 ont été capables de survivre à la révolution du rock des années 60? C'est la question que se pose encore certains chroniqueurs de la carrière du King.
Aucun livre n'a encore fait toute la lumière sur la déchéance d'Elvis. Celui-ci est très bien documenté et expose le colonel pour ce qu'il était. Ce n'était pas un fou, même s'il était tout un personnage. Les gens le craignaient. Eddy Arnold, un chanteur qui l'a eu comme manager, n'a jamais voulu rencontrer Alanna Nash pour parler du colonel, même après la mort du Colonel. Parker avait une telle emprise sur les gens.